Règles douloureuses : que faire ?
Règles douloureuses : que faire en premier lieu ? Diagnostiquer la nature des douleurs
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Différencier dysménorrhée primaire et dysménorrhée secondaire
La dysménorrhée primaire correspond à des douleurs de règles qui ne sont associées qu’à la survenue des menstruations, c’est-à-dire qui ne découlent d’aucune autre cause identifiable. Très courante, elle est sans complications graves. Elle débute en général à l’adolescence, au cours des premiers cycles. C’est ce qui explique qu’environ 60 % des femmes âgées de moins de 20 ans déclarent avoir des règles douloureuses1. Ces douleurs menstruelles sont dues à une sécrétion excessive de prostaglandines, les hormones qui provoquent les contractions de l’utérus permettant l’évacuation de l’endomètre à chaque début de cycle. Elles ont tendance à s’atténuer avec le temps, voire à disparaître de façon spontanée ou à la suite d’un évènement tel qu’une grossesse, mais perdurent dans certains cas.À l’inverse, la dysménorrhée secondaire, survenant plus tard, chez la femme adulte ne souffrant pas initialement de menstruations douloureuses, est le signe d’un dysfonctionnement. Elle peut accompagner des règles trop abondantes (hyperménorrhées) ou résulter d’une endométriose, d’une adénomyose, d’un fibrome utérin, de troubles ovariens, d’un changement de contraception hormonale, d’une malformation congénitale, etc.
Une fois le diagnostic posé, vous pouvez alors suivre le traitement le plus adapté à votre situation.
Traiter les douleurs de règles
Les consignes de base à appliquer pour atténuer les crampes menstruelles2 sont :- de se reposer et de dormir suffisamment ;
- d’adopter un régime alimentaire pauvre en graisses et enrichi en acides gras oméga-3, en magnésium ou encore en zinc ;
- de ne pas consommer d'alcool ou de tabac ;
- d’avoir une activité physique modérée ou de pratiquer un sport doux, comme le yoga.
En cas de persistance des douleurs, il est possible de compléter ces bonnes habitudes par la prise de certains médicaments ou le recours à des alternatives naturelles.
Prendre un traitement médical contre les douleurs menstruelles
En cas de dysménorrhée secondaire, le but est d’intervenir directement sur le dysfonctionnement ou la maladie à l’origine des douleurs. Un traitement adapté à cette cause est alors prescrit (prise d’une contraception hormonale, intervention chirurgicale, etc.).
Lorsqu’il est question de dysménorrhée primaire, puisqu’il n’y a pas de cause sous-jacente sur laquelle agir, ce sont les symptômes que l’on cherche à atténuer. Selon notamment l’intensité des douleurs et l’âge de la patiente, et en l’absence de contre-indications, il est recommandé de prendre :
- des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène ;
- des antispasmodiques ;
- des progestatifs, administrés par pilule contraceptive ou par l’intermédiaire d’un dispositif intra-utérin (DIU) délivrant de la progestérone.3-4
L’aspirine est en revanche déconseillée : à cause de son effet fluidifiant du sang, elle est susceptible d’augmenter l’abondance et la durée des saignements menstruels.
Tester des remèdes naturels pour soulager les douleurs de règles
Même si leur efficacité n’a pas été démontrée de façon rigoureuse dans des études scientifiques contrôlées, certaines pratiques sont préconisées pour lutter naturellement contre les règles douloureuses :
- utiliser certaines plantes (phytothérapie) reconnues pour leurs effets apaisants, à consommer en infusion ou sous forme de suppléments nutritionnels comme les compléments alimentaires de la gamme Inher de D+ for care, spécialement conçus contre les douleurs de règles ;
- recourir à la chaleur, à l’aide par exemple d’une bouillotte à placer sur les zones sensibles ;
- pratiquer des exercices de relaxation et de sophrologie ;
- faire des séances d’acupuncture ;
- essayer l’électrostimulation nerveuse transcutanée (ou TENS, de l’anglais transcutaneous electrical nerve stimulation), méthode consistant à appliquer un faible courant électrique sur la zone à soulager au moyen d’électrodes posées à la surface de la peau ;
- porter des protections périodiques saines, douces et esthétiques, pour plus de bien-être et de confort, comme les sous-vêtements menstruels Perdième.
Et pour aller un peu plus loin, découvrez les articles suivants :
- Les remèdes naturels contre les règles douloureuses
- Faire du sport pendant les règles : bonne ou mauvaise idée ?
- Règles abondantes : de quoi parle-t-on ?
- Qu’est-ce que l’endométriose ? Explication en 5 points clés
- Le syndrome du choc toxique menstruel
Écrit par cd
Sources :
- Les Françaises, les coupes menstruelles et l'impact des règles sur leur vie. Étude Ifop pour Intimina réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 18 avril 2021 auprès d’un échantillon de 1010 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 15 à 49 ans résidant en France métropolitaine. IFOP.
- Pinkerton, J. V. (2022, 5 avril). Crampes menstruelles. Le Manuel MSD pour le grand public.
- Comment soigner les règles douloureuses ?. VIDAL.
- Règles douloureuses : consultation et traitement. ameli.fr.