Faire du sport pendant les règles : bonne ou mauvaise idée ?
Sport et règles : le combo gagnant ? Aujourd’hui est une date tout indiquée pour se pencher sur cette question. En effet, le 24 janvier, c’est la journée internationale du sport féminin. Instaurée en 2014 sous l’impulsion du Conseil supérieur de l’audiovisuel, elle vise à promouvoir la pratique sportive féminine et à remédier à sa sous-médiatisation. Cette mission se traduit notamment par l’organisation d’une opération annuelle de sensibilisation appelée depuis 2018 « Sport Féminin Toujours ». Une initiative qui encourage les médias français à valoriser les femmes dans le sport et contribue à faire émerger des thématiques jusqu’alors peu considérées. Comme celle, très rare, traitée en une de l’Équipe Magazine en février 2017 : « Les règles. Les championnes brisent le dernier tabou du sport. » Au-delà des athlètes de haut niveau, la problématique est réelle pour toutes les personnes menstruées : peut-on faire du sport pendant les règles ? Quels sont les bénéfices et les réserves à exercer une activité physique durant cette phase si particulière du cycle menstruel ?
Les bienfaits du sport pendant les règles : antidouleur et relaxant naturel
Pour une femme en bonne santé et qui en ressent l’envie ou le besoin, pratiquer une activité sportive durant ses règles est tout à fait possible, et même conseillée. Pour preuve, 78 % des 14 184 femmes interrogées via le réseau social sportif Strava, dans le cadre d’une étude mondiale menée entre février et mars 2019, déclarent que « le sport réduit les symptômes liés à leur cycle menstruel grâce à une activité modérée et une bonne hygiène de vie ». Des bénéfices constatés à la fois pour le corps et pour l’esprit.
Le sport atténue les douleurs menstruelles
Parmi les symptômes observés durant les menstruations, il y a les douleurs plus ou moins fortes ressenties dans le bas-ventre, parfois aussi dans la partie inférieure du dos, au niveau des lombaires. Ces sensations incommodantes, souvent handicapantes, sont causées par les muscles de l’utérus qui se contractent afin de faciliter et d’accélérer l’expulsion du sang menstruel. Or, lors d’un effort physique, le rythme respiratoire et le débit sanguin augmentent afin de satisfaire les besoins plus élevés en oxygène des muscles du corps. Cet apport maximisé d’oxygène dans les zones musculaires, y compris au niveau de la zone pelvienne, permet de calmer les crampes abdominales et de soulager les douleurs menstruelles. De plus, au cours d’une séance de sport, le corps sécrète différentes hormones, comme les endorphines, un antalgique naturel dont l’efficacité contre la douleur est comparable à celle de la morphine.
L'activité physique pendant les règles améliore l'humeur
Toujours selon l’étude Strava citée précédemment, parmi les 3 000 participantes françaises, 28,7 % constatent que le sport les aide à lutter contre les troubles du sommeil et 48,7 % témoignent d’une meilleure gestion de leurs changements d’humeur et de leur irritabilité grâce à l’exercice physique. Les hormones libérées dans le cadre d’une activité sportive contribuent à ces effets positifs sur le mental. Les endorphines, précédemment mentionnées comme antidouleur, sont appelées les hormones du bonheur : elles engendrent une sensation de bien-être et d’apaisement pendant et après l’entraînement. L’adrénaline quant à elle, l’hormone de la réponse au stress, en mobilisant le corps pour l’effort physique, redonne un coup de boost. Globalement, le sport permet d’évacuer les tensions et le stress accumulés, ce qui facilite la gestion des émotions souvent instables en période de menstruations.
À la question « peut-on faire du sport pendant les règles ? », la réponse est donc oui. Pour autant, à la question « doit-on faire du sport pendant les règles ? », la réponse est non. Chaque femme est unique et vit son cycle menstruel différemment. Les menstruations sont de nature très variable, entre femmes mais aussi pour la même personne selon le contexte (âge, état de santé, type de contraception). Elles sont parfois un frein à la réalisation de certaines activités courantes, notamment physiques. Recommander systématiquement de faire de l’exercice en période de règles est inapproprié et peut s’avérer culpabilisant. Cela devient contre-productif, puisqu’on s’éloigne de l’objectif premier : le bien-être général.
Les freins à la pratique sportive durant les règles : flux très abondant, SPM, performance
Selon une étude Ifop réalisée en avril 2021, 57 % des femmes interrogées sur l’impact des menstruations dans leur vie reconnaissaient qu’avoir leurs règles les avait déjà empêchées de pratiquer une activité sportive. Parmi ce panel, presque la moitié (48 %) déclarent avoir des règles douloureuses, dont 14 % très douloureuses. 81 % ressentent des effets négatifs sur leur état physique et psychologique : fatigue (80 %), irritabilité (71 %), émotivité (64 %), mal-être (59 %), déprime (42 %) ou anxiété (42 %). Des symptômes si prononcés chez certaines femmes qu’elles ne se sentent pas aptes à faire du sport en début de cycle.
Autres facteurs qui peuvent freiner la pratique sportive : l’anémie, due très souvent à une carence en fer en cas de règles anormalement abondantes, ou l’endométriose, qui peut être source de douleurs telles que se mouvoir n’est pas possible.
Enfin, pour les athlètes professionnelles, comme l’indique Carole Maître, gynécologue à l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance), dans une interview pour France TV : « plusieurs études ont démontré qu’il n’y avait pas de diminution significative des performances ». Pourtant, une grande majorité de femmes pensent qu’elles sont moins performantes avant et pendant leurs règles. Les symptômes les plus préjudiciables sont ceux du syndrome prémenstruel (SPM), apparaissant dans la semaine avant les pertes menstruelles, « comme la prise de poids – très gênante dans les sports à catégorie de poids. » Des résultats sportifs qui peuvent s’en trouver diminués et mener à une baisse de motivation ou à une dévalorisation de soi. Mais, « il y a des solutions médicamenteuses ou homéopathiques, qui peuvent aider à régulariser le cycle. Il y a aussi la possibilité d’adapter les entraînements en tenant compte du cycle de l’athlète. En phase folliculaire (début des règles), il convient de privilégier des exercices axés sur la technique et la résistance : on est moins dans l'endurance et le travail long. »
Une autre solution pour vous aider à faire du sport durant vos règles : la lingerie menstruelle.
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Concilier sport et règles, c’est possible. Évidemment, il ne s’agit pas de se forcer. Si habituellement vous ne faites pas du tout de sport ou si vous souffrez systématiquement de règles très abondantes et/ou douloureuses, nul besoin de s’infliger un entraînement qui n’apporte aucun réconfort. Mais lorsqu’on s’en sent capable, pratiquer une activité physique est compatible avec les menstruations. En adaptant les exercices et en choisissant une protection hygiénique saine et efficace comme les sous-vêtements menstruels Perdième, vous êtes parée ! Dans tous les cas, ne jamais hésiter à consulter un professionnel de santé pour bénéficier de conseils avisés et personnalisés.
Écrit par cd